Développement des capacités numériques : comment rendre les usines intelligentes
Publié le 16 septembre 2021 dans Industry 4.0
Si l'image que l'on se fait des usines intelligentes est souvent celle de sites impeccables équipés des dernières technologies, la réalité de nombreux fabricants est bien différente. Les anciens équipements et les lignes non connectées sont le plus souvent la norme, avec une grande variété de technologies et des capacités diverses. Cependant, comme l'explique OMRON, tous les fabricants peuvent profiter des avantages de la numérisation.
Lorsque nous faisons référence à la capacité de numérisation, nous nous intéressons en fait à la capacité d'interfacer les données au niveau de la ligne de production, généralement à partir de dispositifs au niveau de la machine, et de les faire remonter dans un environnement informatique. Bien entendu, la solution la plus simple consiste à mettre à niveau une nouvelle architecture de système de commande et à y intégrer des technologies d'automatisation, c'est-à-dire à conserver la structure mécanique d'une machine et à mettre à jour tout ce qui gravite autour. Bien qu'il s'agisse de l'option préférée de certains fabricants, de nombreuses usines ne sont pas en mesure de suspendre une ligne de production le temps nécessaire pour procéder à une mise à niveau.![](https://8z1xg04k.tinifycdn.com/images/industry40_factory_HMI_fcard_sol.jpg?resize.method=scale&resize.width=634)
Définition des objectifs de la numérisation
Tout projet de numérisation commence par la définition d'un ensemble d'objectifs clairs. La numérisation ne constitue pas un objectif en soi. En général, la volonté de développer ce type de capacités est déclenchée par des problèmes ou des opportunités déjà identifiés. Par exemple, l'entreprise fonctionne-t-elle au-dessus de ses capacités ? Des problèmes de production entraînent-ils des dépassements de délais ? Les pièces sont-elles livrées en retard ? Existe-t-il des problèmes de qualité ? Il est essentiel de dresser une liste claire et hiérarchisée des objectifs et d'identifier clairement les problèmes avant d'essayer de les résoudre.![](https://8z1xg04k.tinifycdn.com/images/industry40_factory_HMI_hand_fcard_sol.jpg?resize.method=scale&resize.width=634)
Définition du point de référence
Ensuite, il est important d'analyser la plateforme existante en procédant à une évaluation technique des installations et des biens d'équipement, afin de définir un point de référence concernant les réalisations possibles. En d'autres termes, il s'agit de déterminer si l'équipement et ses systèmes au sens large comportent des renseignements, s'ils sont connectés et s'ils disposent de capacités IT/OT permettant de transférer les données dans un environnement informatique. Par exemple, les équipements de nombreux fabricants sont connectés à un système ERP, ce qui constitue un certain degré d'infrastructure connectée.Ajout d'une couche d'acquisition de données
Si l'analyse de référence révèle que la capacité du système est insuffisante pour faire fonctionner les capteurs requis et capturer les données qu'ils produisent, il est possible d'ajouter une couche de collecte de données secondaire, utilisant des technologies telles que la plateforme d'automatisation Sysmac d'OMRON et des capteurs déterministes sur le terrain. Cette couche peut fonctionner indépendamment de la machine et ne pas interférer avec elle de quelque manière que ce soit. Il s'agit d'un avantage certain pour les équipements existants, car en cas de problème, l'équipement d'origine peut ne pas pouvoir être remplacé.![](https://8z1xg04k.tinifycdn.com/images/industry40_factory_fcard_sol.jpg?resize.method=scale&resize.width=634)